vendredi 15 septembre 2017

Balade à Osaka

   Dans la musique que j'aime appelée de façon trop triviale hard-rock, les albums live mythiques ont pour la plupart été enregistrés lors de tournées au Japon, ce qui peut surprendre quand on connaît la ferveur des publics européens et plus récemment mexicains ou sud américains...  Mais du "Made in Japan" des Deep Purple au "One Night at Budokan" du Michael Schenker Group en passant par le fabuleux "Tokyo Tape" des Scorpions (avant qu'ils ne se perdent un peu) et plein d'autres, le Japon a toujours soufflé un vent mystique sur cette musique mal considérée, ce qui a permis de sortir de véritables bijoux.

   J'en suis là de ces considérations quand le 747 commence sa descente sur l'aéroport du Kansai construit sur une île artificielle dans la baie d'Osaka... 6 mois après je suis de retour au Japon pour une petite dizaine de jours.
 
Ōsaka-jō

    Un petit mot sur la compagnie, j'avais pris des billets A.N.A (compagnie japonaise) et par le jeu des (star) alliances c'est Lufthansa qui a opéré le vol aller, avec à la clé la bonne surprise de voyager en 747 qui reste pour moi l'avion mythique et mystique par excellence, je me demande pourquoi d'ailleurs Air France l'a mis au placard. Onze heures de vol on est déjà au bout du monde, avec les sièges équipés de tablettes on ne les voit pas passer (au passage faut arrêter avec  les "Alien", ça tourne au ridicule...)
 
Confiant de passer au dessus de la Corée du Nord le jour ou on aggrave une énième fois les sanctions, et donc les relations
    Pour finir une petite heure de train et on débarque à Namba le quartier qui bouge d'Osaka, attention c'est un vrai labyrinthe alors mieux vaut avoir imprimé quelques trucs avant d'arriver car ici c'est 12 euros du Mo lorsqu'on active la data...  
 
Train Express pour Namba, petite astuce pour éviter qu'un passager se trompe et embarque ma valise lors de la livraison des bagages: le petit taureau vénère qui monte la garde
 Un peu en dehors des sentiers
    
   Quand on parle voyage au Japon c'est invariablement Kyoto et Tokyo qui reviennent et ce à juste titre, pourtant Osaka qui est la troisième ville du Japon et possède une histoire intéressante a des arguments sérieux à faire valoir, à commencer par deux aéroports internationaux. Hé oui, l'aéroport de la belle Kyoto, c'est Osaka.

Namba à 8h du mat, le calme avant la tempete
    Après dire qu'Osaka n'est pas touristique c'est un peu exagéré, pour avoir passé quelques jours à Nagoya où j'ai sans doute reçu le meilleur accueil et n'ai croisé aucun occidental je peux dire que qu'Osaka à coté c'est Paris.

Pause déjeuner, ici la mode semble être à la chemise blanche
 Ōsaka-jō

      Premier contact, il fait très chaud mais ça ne devrait pas durer, un typhon vers Okinawa devrait nous balancer de l'eau pendant quelques jours. Sinon la communication est toujours un peu compliquée et les japonaises toujours aussi élégantes, mais ça il y avait peu de chance que cela change en quelques mois.

Osaka casual, contrairement à chez nous ici les filles n'aiment pas bronzer.
   Quand on arrive à 8h30 en ville et que la chambre n'est prête qu'à 15 heures il faut s'occuper et mettre de coté les envies de douche et de sieste. Du coup direction Osaka-Jo le château qui domine le centre de la ville histoire de killer some time comme disent nos amis anglophones. Le château semble avoir joué un rôle majeur dans l'histoire du Japon parsemées d'Empereurs plus ou moins réformistes, de Shogun sanguinaires et autres Samouraïs en rébellion, mais je n'ai pas eu le courage de m'y replonger.

Les fortifications construites par les Samourais
Château et jardin zen
  La tour du Château se visite et offre une vue en nid d'aigle sur toute la ville. L'intérieur est un musée qui raconte son histoire, de quoi occuper son temps en attendant de rentrer se poser un peu.

Le nord de la ville depuis la tour du Château
Ōsaka-jō
 Namba Dotonbori

   Mais c'est la nuit qu'Osaka prend toute sa dimension, et en particulier dans le quartier de Dotonbori où j'ai posé mes valises, endroit qui nous ramène encore au Shogun qui avait installé là le quartier des plaisirs. Si vous passez une soirée à Osaka, c'est à Dotonbori...

Fin d'après midi à Dotonburi
       L'animation commence en fin d'après midi et se finit tard dans la nuit. Les lumières des panneaux électrique se mêlent aux musiques des enseignes et aux odeurs des restaurants dans un tourbillon qui emporte tout le monde, petite balade en images...
 
Dotonburi la nuit, le crabe mécanique du restaurant Kani Doraku est l'un des symboles du quartier
Les bords du Canal


Les queues se forment devant les bonnes cantines
Spécialité du coin : les Takoyakis, les beignets de poulpes
Bon les beignets de poulpe avec de la sauce caramel c'est... original
Crise avec la Corée du Nord, le Japon sort des missiles anatomiques
L'enseigne avec le coureurs aux bras levés est le symbole de la ville, on vient s'y photographier
Bon ici on peut juste deviner qu'il y a du saké... et peut être des carottes
Ma cantine d'un soir, je suis bien tombé
Ici on a imité le crabe avec un poulpe mécanique mais ça le fait moins
Il se fait tard, mais je ne sais pas si ça arrive ou bien ça part
   Une excellente journée à Osaka, le ville et surtout son quartier sud méritent qu'on s'y arrête un peu, on a d'ailleurs prévu d'y retourner une soirée avec la team qui est arrivée par Tokyo et que je rejoins à Kyoto demain.
 
Shinkansen time, direction Kyoto
Bonne journée

 N.

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