jeudi 26 septembre 2019

Bons baisers de Hong Kong

   Certains connaissent Hong Kong pour son cinéma d'action aux chorégraphies millimétrées, qui est au passage le troisième le plus prolifique au monde. D'autres, qui aiment soigner leur ligne, connaissent Hong Kong et ses "dim sum"comme le temple de la cuisine cantonaise. Il y'a aussi ceux qui ont des choses à expier, qui ont coché les chaînes "BFM Business" et "Bloomberg TV" dans leur bouquet fibre histoire de souffrir un peu le soir avant d'aller rejoindre Morphée; ceux là ne peuvent ignorer Hong Kong comme place forte financière au moins aussi puissante que Wall Street ou la City.

Oppa Hong Kong style
     Enfin, depuis quelques semaines, tout le monde a entendu parler de Hong Kong et de ses mouvements de protestations qui sont comparables à ceux que nous vivons en France, si ce n'est que l'on a d'un coté des gens qui n'ont plus rien à perdre, et d'un autre des gens qui ont peur de tout perdre.    
 
Welcome to Hong Kong
   Me concernant, c'est le cinéma et plus particulièrement un film qui m'ont donné l'envie d'aller explorer Hong Kong. Pas un John Woo, que j'adore par ailleurs, mais un vieux film hollywoodien sur lequel je suis tombé par hasard, "The World of Suzie Wong".

    Un film suranné qui raconte les aventures, dans les années cinquante, d'un peintre américain qui lâche tout pour partir trouver l'inspiration à Hong Kong (toujours Britannique à l'époque), qui va vite se retrouver par manque de moyen dans les mauvais quartiers et y faire de belles rencontres. 
 
   Je ne sais pas si vous croyez aux signes mais on voit ça plus loin, ambiance "Hong-Kong, sur les traces de Suzie Wong" c'est parti... 
 

Hong Kong - Long story short

    
     Hong Kong, le "port aux parfums"...  Il faut imaginer une ville moderne d'environ sept millions d'habitants, située pour sa partie business et branchée sur une île (l'île de Hong Kong), et pour ses quartiers plus populaires sur le continent (quartier de Kowloon). Ici on parle Cantonais, la langue "officielle" chinoise étant le Mandarin.
 
L'île de Hong Kong depuis Kowloon
     Longtemps colonie anglaise, Hong Kong a été rétrocédée à la Chine mais elle va garder un statut spécial pendant des dizaines d'années. D'ici là elle conserve sa monnaie, ses équipes nationales, son système politique (quoi qu'avec les évènements en cours...), sa conduite à gauche et bien d'autres choses... Je ne rentre pas dans le détail mais je reviendrai dans un prochain article sur le pourquoi hallucinant (le mot prend tout son sens) Hong Kong est passée sous contrôle britannique pendant un siècle et demi. 

Le quartier authentique de Kowloon

L'île de Hong Kong et ses tramways à l'impériale
   Après douze heures de vol et un passage des plus faciles et courtois à l'immigration, direction le quartier de Mongkok situé au coeur de Kowloon où se situe l'hôtel. Le lieu est authentique, pas de touristes ou autres expats occidentaux, ici c'est "farrang free", on est en pleine immersion et cela fait partie des choses que je recherche lorsque je pars découvrir un nouveau lieu.

Mongkok, au coeur de Kowloon

    Bon ce que nous ne savions pas, c'est que le commissariat de Mongkok, situé juste à coté de l'hôtel, a été pris pour cible par les émeutiers suite à des arrestations violentes diffusées sur les chaînes infos. Tous les soirs le commissariat est harcelé par les militants et la pression monte crescendo jusqu'au weekend, les nuits vont être bruyantes... 
 
Comissariat de Mongkok, les manifestants ont monté un autel et se regroupent en criant des slogans hostiles à la police. Dans quelques heures ca va chauffer. 

  La journée "Carte Postale"

   
     Ce n'est jamais facile de pondre un article quand on est sur place, car le temps passé à rédiger c'est ça de moins pour explorer, du coup on a tendance à aller vite pour pouvoir profiter du lieu. Dans la suite de ce premier article je vais tenter l'exercice consistant à dépeindre quelle est, à mon sens et après quelques jours de crapahutage, la journée "idéale" lorsqu'on quitte l'hôtel et part arpenter pour la première fois les rues de  Hong Kong
 
    La toute première chose à faire est de se procurer une carte Octopus que l'on peut charger à sa convenance, et qui permet par la suite de s'affranchir du cash et prendre facilement tous les transports, payer son café, ses bières courses au supermarché... La carte est acceptée dans de nombreux endroits et est très simple d'utilisation, il n'y a qu'à badger.

Et voilà je n'ai plus à me prendre la tête à acheter des billets (dont le prix dépend de la destination) pour chaque déplacement en métro, bus, bateau... 
    Et pour étrenner sa carte Octopus direction une des nombreuses boulangeries du quartier histoire de mettre un peu de carburant avant de partir balader. Ce n'est pas vraiment le type de viennoiseries dont on a l'habitude, mais tout est bon et fait maison.

L'indispensable passage à la boulangerie dès la sortie de l'hôtel pour commencer au mieux la journée 

De Kowloon jusqu'à la mer

    
     Puisque on est sur Kowloon autant commencer par passer le début de matinée à flâner dans les rues de ce quartier, en descendant tranquillement vers le sud en direction de l'île de Hong Kong. Il fait un bon trente trois degrés avec une forte humidité, il faut donc ménager ses efforts d'autant qu'à Kowloon il n'y a pas grand chose d'autres à faire que de s'imprégner de cette ambiance locale qui risque de manquer plus bas.

Kowloon dans la fournaise

Kowloon, la partie populaire de la ville

Un stop au Temple Wong Tai Sin

    
     Si vous aimez les ambiances zen vous trouverez à Kowloon l'un des (si ce n'est le) plus grands temples de la ville; l'occasion de faire brûler quelques bâtonnets d'encens et de se prendre en selfie avec son signe astrologique.  

Les fidèles allument des battonets d'encens

Et vont les planter pour aider à ce que leurs prières soient entendues
  Alors ce n'est pas l'animation des temples de Thailande mais on s'en approche, en tous cas bien plus vivant que ceux que j'ai pu faire ailleurs en Chine. Au jeu du "qui lance le mieux sa pièce dans la fontaine à souhaits" je pense avoir ma place pour les prochains olympiques, j'ai mis une belle pièce de 10$ dans un endroit super difficile à atteindre, à moi la fortune !!! 

Un peu comme au flipper, plus les bassins sont difficile à atteindre, plus tu gagnes. Les fleurs de lotus au milieu  du bassin sont visées, en vain.

Ma belle pièce de 10$ (de Hong Kong...) en plein dans la fleur de lotus centrale, je vais vite devenir riche et sympa

Une petite pause dans le jardin zen pour échapper un peu à la chaleur, et c'est reparti.

  La traversée vers Hong Kong


    On se rapproche déjà de midi et il est temps de traverser la baie et de rejoindre l'île de Hong Kong.  Pour cela, les bateaux mythiques la compagnie "Star Ferry" font la traversée en moins de dix minutes, et pour moins d'un euro.   

Les star ferrys, des bateaux mythiques qui font la traversée toute la journée 
  Nous avons un peu de temps avant le départ du bateau, direction le café "%", un café branché où tout le monde va se faire photographier avec la tasse "%" à la main. Vous nous voyez nous, francais, prendre un selfie avec un café ? 

Les cafés "%"

Et bin oui...

Direction l'ile de Hong Kong, c'est parti

Dim Sum à Wan Chai

   
     Finalement de l'autre coté ça reste assez authentique dès lors qu'on s'éloigne un peu du quartier d'affaires. Wan Chai, à l'ouest du financial district, est un quartier super animé qui est en plus l'un des temples de la cuisine hongkongaises.

Wan Chai, un quartier toujours animé
    Une des spécialités ici c'est les "dim sums", que l'on confond parfois avec les "dumplings" les raviolis chinois qui sont un de mes plats préférés. Alors les "dim sum" on peut voir grossièremet cela comme l'équivalent des tapas espagnols, ce sont des petites bouchées et on en commande de toutes sortes pour faire un repas. Reste maintenant à trouver du wifi pour aller chercher la perle rare du quartier. 

Magnifique cantine à "dim sum" de Wan Chai

Passons aux choses sérieuses

La bonne nouvelle c'est dim sum et dumplings sont faciles à manger avec des baguettes, les nouilles par contre...
  Un bon repas "dim sum" dans une super cantine coûte autour de 8 euros, la plupart de ces petits restaus ne servent que du thé, ce qui évite d'enquiller trois bières puis de caler dans les montées car l'ile de Hong Kong est une montagne dans la mer, il faut des jambes et du cardio si on veut tenir la journée. 

Petite balade digestive dans le marché de Wan Chai pour trouver une énième casquette, les n-1 précédentes me sont tellement plus utiles bien rangées dans leur armoire à Paris

Djapa café, le coup de coeur

    
     Au détour d'une rue sans grand intérêt nous sommes tombés sur le Djapa Café, un café kawai à la japonaise qui aurait pu être mon QG s'il n'avait été si loin de mon hôtel ... et si cher.   .

Un café au goût manga

Là pour le coup (et le coût) on n'est pas sur de l'authentique

 Soho, le Hong-Kong branchouille

   
     Déjà la fin d'après-midi direction Soho l'épicentre culturo-festif de l'ile qui se trouve de l'autre coté du quartier financier. Ici on trouve les galeries et les bars branchés que fréquentent touristes, expats et bô-bôs (je copyrighte ce néologisme) locaux.  Les rues grimpent pas mal mais il y a l'escalator le plus long du monde qui permet de faire la tournée des pubs sans avoir à changer 5 fois de teeshirt. 

Soho se mérite, ça grimpe dur

A la fin de l'envoi, je touche...
Galerie engagée, les protestataires reprennent deux images issues des révoltes française: la "liberté guidant le peuple" de Delacroix, et les gilets jaunes.



Au détour d'une galerie d'art, Suzie Wong...

   
    Dans les premières lignes de cet article je vous demandais si vous croyez aux signes. Dans un ancien centre de police réaménagé en centre d'art, je me baladais dans les allées quand je l'ai vue et immédiatement reconnue, la belle Suzie Wong trônait majestueusement sur un mur.  

Le Monde de Suzie Wong

Pas bien compris ce qu'a voulu faire l'artiste avec son visage vert, à moins que ce soit un super effet spécial du film qui m'ait échappé
   C'est un vieux film que personne ne connaît qui m'a donné envie d'aller à Hong Kong, et je retrouve ce film dans une expo au centre d'art de Soho. Je dois confesser que cela m'a troublé quelque peu.
 

Le coucher de soleil sur la baie

   
    L'après midi touche à sa fin, il est temps de retourner sur Tsim Sha Tsui, l'extrême pointe sud de Kowloon, afin admirer le coucher de soleil sur la baie depuis son "Avenue of the Stars" qui offre le meilleur panorama sur l'ile de Hong Kong. Tous les soirs à vingt heures, un "sons et lumières"est joué sur les façades des buildings du quartier financier.

Avenue of the stars
After dark
   Une alternative est de grimper tout en haut de Victoria Peak afin d'avoir une vue plongeante sur la ville, on peut y aller en funiculaire pour touristes, ou bien (notre choix) à bord d'un des nombreux bus à l'impériale qui sillonnent la ville. La montée vers le peak est impressionnante.

Le quartier d'affaires et au loin Kowloon depuis le Victoria Peak

Dîner rustique ou Kawai

   
     La nuit est tombée sur Hong Kong, vous avez débloqué tous les records sur votre montre connectée en matière de "pas" et "d'étages gravis", vous avez mérité un bon dîner. Alors on peut rester dans le rustique local qui propose une cuisine authentique excellente, ou bien aller dans un registre un peu plus accessible.

Plan B : Yum Cha, un restaurant "accessible" qui propose des "buns" Kawai 
   Je ne sais pas si vous connaissez les "buns", ces brioches fourrées au porc caramélisé (ou autres) qui viennent souvent compléter les set de "dim sum". Yum Cha transforme ses brioches en petits bonshommes kawai que l'on a du mal à manger tellement ils sont "kro meugnons"...  

Les "buns" que vous trouverez dans tout restaurant qui se respecte (et à Hong Kong ils se respectent souvent)

Les "buns" customisés de chez Yum Cha, les filles fondent...
Viens là toi, fini la belle vie
  Quand je dis les filles fondent, j'en connais une qui, après avoir fondu, lui a fait un trou sous les yeux au niveau de la bouche avec sa baguette et lui a appuyé fort sur la tête pour le faire vomir (terrible...). Au delà des "buns" le restaurant propose un carte solide, c'est le genre d'adresse idéale quand on ne sait pas trop par où commencer. 

Retour à l'hôtel

   
     Et voilà, après une journée carte postale de cinquante trois heures il est temps de regagner son hôtel et de laisser reposer la machine. Pour boire un dernier verre Mongkok n'est pas le lieu idéal, il y a un mot américain, "cheesy", qui peut se traduire par "beauf, gras, pas très fin, un peu écoeurant...". Les pubs à Mongkok sont assez "cheesys", il vaut mieux sortir dans le sud de Kowloon ou sur l'ile de Hong Kong.
 
Mongkok  la nuit
    Je finirai par une pensée pour Jacques Chirac qui nous a quitté aujourd'hui. Sans trop rentrer dans les considérations politiques je pense qu'il reste le dernier président français avec une vraie sensibilité pour les cultures d'ailleurs, en particulier asiatiques (mais pas que).  Il nous laisse un beau musée et le souvenir d'une époque plus sereine.
 
    A suivre des escapades à Macao et sur l'ile de Lantau.
 
    Bonne soirée
 
    N.

samedi 14 septembre 2019

World of Banksy

      Une américaine parlait l'autre jour de "lituation", qui est la contraction (comme souvent dans l'argot américain) d'une "lit situation", en franglais on traduira par "moment cool". 
 
     Alimenté par le slang, le langage américain, vu des amateurs de films en VO comme moi, semble en perpetuel mouvement. On trouve même dans ses néologismes des noms d'entreprises :  "let me google the address", ou encore la fameuse ubérisation de la société à laquelle on ne peut échapper dès lors qu'on allume la télé.  Au passage je ne partage pas la définition qui est faite de l'ubérisation, on y parle principalement de nouvelles technos alors que le vrai tournant, à mon sens, c'est bien que ce sont des citoyens qui s'échangent des services sans passer par des professionnels (je loue ma chambre, ma voiture, mes talents culinaires, de bricolage...), mais bon c'est anecdotique. 

L'ange au gilet pare-balles
     Au même moment chez nous, des "sachants" dépensent beaucoup d'énergie à bouter ces nouveaux mots "anglois" hors de notre vocabulaire, en essayant d'inventer l'équivalent français. "To google" donnera le verbe "googler ou googliser" (mouais...), et pour remplacer le verbe "spoiler" employé à tours de bras depuis l'avènement du règne des séries, un esprit éclairé a trouvé la parade ultime: "divulgacher". Vous l'entendez évidemment tous les matins à la machine à café : "Oh les gars j'ai pas eu le temps de regarder le dernier épisode de Game of Thrones, merci de ne pas divulgacher" ... 
 
    Après ces réflexions sur le language urbain nous allons rester dans la contre-culture, avec une visite à une mystérieuse forêt itinérante, et surtout l'exposition street-art à ne surtout pas manquer en cette rentrée, ambiance "Ça fait dix fois que je le répète: c'est  Banksy, et pas Bansky !" c'est parti...
 

World of Banksy

  
     En matière de street-art, Banksy c'est le Graal. L'artiste le plus connu, mais que paradoxalement personne n'a jamais vu car il cache son identité, est une légende planétaire.  

L'expo hors-norme de la rentrée
   Profondément anti-système, Banksy produit des oeuvres autant engagées que poétiques, souvent drôles, avec une vraie intelligence et un vrai sens de la formule. L'artiste aime opposer l'innocence de l'enfant face à la barbarie, ce qui donne souvent des tableaux percutants et dérangeants.

    Et la bonne nouvelle c'est que jusqu'à la mi-novembre, l'Espace Laffayete-Drouot, située près des grands boulevards, expose une centaine d'oeuvres sur plusieurs étages. 

Énormément de monde à l'expo, d'où les prolongations
   Alors que sait-on sur Banksy ? Pas grand chose en fait, c'est probablement un homme, citoyen britannique, qui doit avoir une petite 45 aine, et qui a fait ses premiers pas d'artiste à Bristol avant de faire du monde son terrain de jeu. 

Des oeuvres engagées
 
Dorothy, du magicien d'OZ, is in trouble
  Banksy sait théâtraliser ses apparitions, et pour quelqu'un que personne ne connaît il sait très bien gérer son (absence d') image. Il va se faire oublier pendant un certain temps, pour ensuite produire quelques oeuvres près d'un lieu symbolique (jungle de migrants, Bataclan....) qui vont faire le buzz. 

"Rage, the flower thrower", le manifestant qui lance des fleurs, sans doute l'oeuvre la plus connue
  Banksy est allé graffer jusque sur le mur de séparation en Palestine; à New-York le maire Bloomberg a mis le paquet pour pouvoir l'interpeller, à priori sans succès.  

Une balade poétique

Reconstitution d'un hotel décalé qu'il avait construit en Palestine avec vue sur le mur.
  Le gars a même ouvert une parodie de Disneyland en Angleterre, déprimant et super glauque, que je voulais visiter mais qui a fermé trop vite. Dans les bonnes anecdotes, Banksy a également acheté dès la sortie tous les disques de Paris Hilton dans un magasin, les a trafiqués, puis les a remis en douce dans les rayons. 

L'attente, en vain
  Depuis les attentats du Bataclan où il était venu taguer des hommages, il vient régulièrement sur Paris dénoncer les actions du gouvernement et le traitement reservé aux migrants. Banksy est une telle référence que dès qu'une oeuvre apparaît et est authentifiée, une plaque en plexiglas est posée dessus pour la protéger. On se rappelle de la petite fille recouvrant une croix gammée qui avait été dégradée à Paris.   
 
 
 
    Alors comment authentifier l'oeuvre d'un artiste que personne ne connaît ? Il y a son compte Instagram, Banksy a également mandaté une société qui se charge de confirmer (ou pas) si une production est de lui. Anti-système, mais sachant parfaitement surfer le système...
 
    D'ailleurs son dernier gros coup de buzz a été l'oeuvre qu'il a vendue une fortune aux enchères, et qui s'est auto-détruite juste après la vente.
 
 
    Coté fréquentation l'expo est un franc succès mais je m'attendais à une audience plus cosmopolite, plus bigarrée, avec un peu plus de couleur.  En ce samedi estival j'ai peut être choisi un créneau trop standard, mais je me suis déjà fait la remarque qu'il y avait souvent plus de diversité aux expositions classiques (cubisme, impressionnisme...) qu'à cellles traitant de la contre-culture.
 
    Je m'arrête là pour ne pas trop divulgacher, n'hésitez pas à aller affronter la foule dans les méandres de l'Espace Lafayette-Drouot pour une superbe balade urbaine, les infos ici  
 

La Forêt Escargot

   On reste dans le street-art pour cette expo itinérante qui mêle poésie et écologie, le tout dans un escargot géant construit par les 26 artistes qui participent à l'évènement.
 

La Foret Escargot
  A l'intérieur une forêt magique ou chaque artiste a pu laisser exprimer sa personnalité, avec en toile de fond la préservation de notre environnement.    

La foret, avec les pandas de Doudou Style
    On y retrouve les acteurs habituels du street art Parisien, dont Doudou'Style avec ses traditionnels pandas, sans oublier l'incontournable Vinie et ses métisses. 

Vinie

On croise souvent sur Paris les métisses aux cheveux colorées de Vinie
  L'expo est à double lecture, les enfants adorent car c'est très visuel, les adultes adorent également car... c'est très visuel. 

Up Side Down

L'arbre Dragon

Et ceux qui viennent le défier.. Danger

La trapéziste en louboutins

      Une belle balade pour petits et grands, nous l'avons vue à Stalingrad et elle doit être actuellement en route pour Malakoff , les infos ici


 Vacances en vue

   
     La semaine prochaine c'est les vacances,  ça va être un long vol vers un lieu dont on parle beaucoup en ce moment, et que je vais découvrir.

petit indice
 
  Le prochain article viendra donc de far far away

  Bonne soirée bon we

  N.