lundi 1 mai 2017

Culture geek et super héros à Art Ludique

  Retour ce weekend à Art Ludique, le musée geek de la Cité du Design et de la Mode propose depuis quelques semaines une expo sur l'aube des super-héros, les débuts de la maison d'édition américaine DC Comics. L'expo raconte la genèse de cette nouvelle mythologie qui a vu le jour dans les années 30, et qui reste aujourd'hui un des fers de lance de la pop culture.
  
L'aube des super héros,
 Une nouvelle Mythologie

   A la sortie de la crise de 1929 le gouvernement américain de Franklin Roosevelt (qui n'est pas juste une station phare du métro parisien) lance le New Deal, une série de mesures de relance de l'économie et de lutte contre le chômage à l'attention de de ceux que la grande dépression a laissé sur le bas coté.

Une petite affluence, mais l'expo dure plusieurs mois.
   S'en suit une nouvelle vague d'espoir et de forte créativité qui va engendrer entre autres le premier des super-héros, celui qui porte depuis les années 30 aux yeux des américains les valeurs de leurs pays, le gars en collant bleu et cape rouge: Superman.

Oh mon dieu de la kryptonite verte, la pire...
    L'expo raconte donc la naissance et les débuts des premiers super héros à la fin des années 30.  On y apprend par exemple que le créateur de Batman (qui a suivi de près la naissance de Superman) était un grand fan de Zorro et s'en est grandement inspiré pour créer son vengeur masqué. Il y a beaucoup de clins d'œil dans les œuvres, les parents de Bruce Wayne sortent par exemple d'une projection de Zorro le soir ou ils vont être assassinés.

La pléiade de super vilains, Joker et Cat Woman en têtes
    L'expo est sombre et colorée à la fois, on peut y voir des couvertures d'époques, des planches originales, les CV de tous les super vilains, les costumes portés dans les films... C'est très intéressant par exemple de voir l'évolution du Pingouin, qui apparaît sous les traits d'un richissime et élégant notable dans les années 40, loin de l'interprétation très animale de Danny Devito à l'écran au début des années 90. Mais la star des bad ass reste bien sur le Joker que Jack Nicholson a porté au panthéon des super méchants dans le film de Tim Burton.

L'envoutante Harley Quinn
    Intéressant aussi les parallèles entre les villes imaginaires Métropolis et Gotham City avec la ville de New York. Intéressant encore le changement amené dans les scenarios avec l'avènement de la contre culture, les super héros vont commencer à s'engager dans des combats politiques et les droits citoyens, souvent très proches de la réalité.

Une petite projection avant de quitter
     Bref en sortant les Suicide Squads ou encore les origines divines de Wonder Woman n'auront plus aucun secret pour vous. Au passage la jolie Harley Quinn fait des émules, j'ai encore croisé hier soir dans un bar "animé" de Bastille une lolita portant les fameuses couettes roses et bleues.


La nouvelle Wonder Woman ferait presque oublier Linda Carter
    J'ai pour ma part appris à lire entre autre avec San Antonio du génial Frédéric Dard et les Marvel, la maison concurrente de DC-Comics sous la houlette de Stan Lee. Contrairement aux personnages de DC-Comics qui sont nés dans une période optimiste et de course à la technologie, qui sont souvent d'origine extraterrestre ou divine, ceux de Marvel (X-Men, Daredevil, Hulk...) sont apparus dans une période crispée pendant la guerre froide, et sont pour la plupart de simples humains victimes de cette technologie difficile à maitriser.


Les trois fleurons de DC-Comics
      Ce qui nous donne une belle brochettes de mutants irradiés, des personnages plus torturés et plus nuancés, souvent sur le fil du rasoir, définitivement plus intéressants, et loin des héros aux postures de demi dieux grecs de DC-Comics. A quand donc une expo Marvel ?

La Cité de la Mode et du Design

Le café OZ ouvre sur le toit des docks

   Joli coup pour la chaine australienne de pubs qui s'installe en face de l'incontournable Nouba sur les toits de la Cité de la Mode. Difficile de se faire une idée mais à première vue la Nouba n'a pas beaucoup de soucis à se faire, après faut voir en soirée car le café OZ à dans l'idée de faire venir les meilleurs DJs.

La terrasse du Café OZ
   Samedi il y avait le tournage d'une scène de cascade devant les docks (peut être le dernier Mission Impossible), aussi les roadies (je ne sais pas comment on dit pour les films) et autres cascadeurs se sont tous retrouvés devant le bar à bière, ambiance un peu english éthéré à la clé.

La danse de la fontaine émergente

 A deux pas de la Cité de la Mode au milieu d'une petite place cachée se trouve un de ces endroits insolites qui font le charme du Paris secret: la danse de la fontaine émergente. Cette oeuvre de l'artiste chinois Chen Zhen représente un dragon qui bondit de terre à plusieurs endroits.


  L'eau circule à forte pression à l'intérieur du dragon, et parait-il que le soir il y a des jeux de lumière. Le dragon jaillit de l'usine de production non potable de la ville de Paris.

L'artiste chinois ne verra jamais son oeuvre, il va mourir alors qu'elle n'est qu'à l'état de plans.
Apres sept ans de travaux le dragon du 13ième peut enfin rugir
    Que ce soit pour les expos, pour la fontaine (quand elle fonctionne), ou juste pour boire un verre dans un super cadre avec une super vue, n'hésitez pas à aller faire un tour sur les Docks.

  Bon 1ier Mai

   N.


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