lundi 2 janvier 2017

Japon, premiers contacts

    D'autant que je me souvienne le premier contact avec le Japon fut le "Maiden Japan", ce disque mythique (et mystique)  que tous les fans de Maiden assuraient être le meilleur album de tous les temps, mais qu'en réalité personne n'avait écouté car il était introuvable... je devais avoir 11 ans.
  
   Si on reste sur la musique, alors le "Tokyo tape" des Scorpions (avec la reprise métallique de la belle "Kojo no Tsuki"), et le magnifique "One night at Budokan" dans le temple du Judo de la bande à Michael Schenker, ont été je pense les pères fondateurs du hard-rock moderne.

Avec Nono
     Puis est venu le Karaté, et bien plus tard la barrée Japan Expo, sans oublier cette soirée ovniesque à l'Ami Pierre ou l'on a été filmés par la télévision japonaise pour l'équivalent nippon des "racines et des ailes".

One night à l'Ami Pierre
     Quoi de mieux donc pour un 1ier Janvier que de sauter dans un (enfin trois) avion et d'aller faire un tour au pays des samouraïs, histoire de voir quelle tête a le soleil au réveil. 

"We got a 747 coming down in the night..."

     Chaque fois que je prends un 747 j'ai le morceau culte "strangers in the night" des Saxons dans la tête;  j'aime cet avion, et encore plus quand je dois traverser toute l'Asie jusqu'au Japon.
 
Top départ, le taxi parisien qui filme les arbres blanchis par le gel qui bordent l'A1 tout en conduisant :-)
    Car pour le coup en quelques heures j'ai pu avoir un aperçu de presque tous les moyens de transports publics nippons: 3 vols dont un domestique, monorail, bus, métro, train... 
 
La bête...
     Avec trente minutes de retard à Paris pour cause de brouillard... à Francfort (théorie du chaos), puis une heure  de retard à Francfort pour dégivrer le 747, il fallait ni trainer ni se perdre, j'ai pris toutes les corrrespondances à la volée, arrivant à chaque fois just in time pour embarquer.
 
Minibus à Tokyo, ici le chauffeur salue les passagers...
Magnifique Mont Fuji sur le Tokyo-Osaka
    25 heures de voyage pour rejoindre Nagoya ou je vais travailler quelques jours avant de partir à la découverte de la traditionnelle Kyoto et de la démuserée Tokyo. N'ayant pas pris les itinéraires touristiques je me suis retrouvé souvent le seul occidental, et quand il n'y a pas un européen ou un américain râleur dans les parages pour vous gâcher le plaisir c'est encore plus ennivrant.
 
Métro à Osaka
Embarquement dans le Shinkansen, le bullet train !
Photo souvenir du mythique Shinkansen

  Un truc pas bête avec le Shinkansen, l'équivalent de notre TGV mais avec des fréquences de métros, c'est que les sièges peuvent de mettre facilement dans le sens de la marche, du coup personne ne voyage en marche arriere.

Première soirée à Nagoya

     Juste le temps de jeter mon sac à l'hôtel et de prendre une douche direction les temples, la première semaine de janvier est une semaine sainte au Japon, et tout le monde va prier dans les temples en espérant s'attirer les bonnes fortunes de gens haut placés.

Dans les temples on commence par se laver les mains selon un rituel très précis que j'ai suivi à la lettre, malgrè ma douche
    La queue pour demander aux moines de vous prédire l'avenir est plutot longue, on secoue ce qui doit s'apparenter à des runes (middle earth attitude), et les religieux en déduise ce qui vous attend du tournant.

Lui je sens un divorce...
   J'ai également lancé de la monnaie en direction d'un temple bouddhiste en respectant le rituel, ce qui devrait me permettre d'exaucer mon voeu d'un soir, voeu que je garderai bien sur secret ha ha !

J'attends maintenant que mon voeu se réalise
     Alors je n'ai pas encore bien saisi coté religion au Japon ce qui relève du Shinto et ce qui relève du Bouddhisme, mais il y a un truc qui pour moi fera toujours l'unanimité dans les temples asiatiques: les cantines de rue. 

street food
    Les odeurs, les couleurs, la fumée, les chants des cuisiniers, tout donne envie de s'arrêter à chaque stand, encore plus quand vous n'avez eu droit dernièrement qu'aux snacks et plateaux repas de la Lufthansa. Petite balade en images...

L'idée c'est de prendre un peu dans plusieurs stands, ici les spécialités de Nagoya
Sans oublier les bières et le saké
Quand on a fait le plein on trouve un endroit ou se poser, j'étais un peu le centre de curiosité de ce chapiteau improvisé
Campai !
Et quand il n'y en a plus, il n'y a qu'à recommander
Le stands vont de la cantine minuscule avec deux feux, jusqu'à pratiquement des restaus.
   Une excellente première soirée à Nagoya malgré la fatigue, il est temps maintenant de  se poser un peu.

  Sayonara

   N.



 

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