lundi 7 août 2017

Paris cantines

     Depuis quelques années on voit éclore sur Paris des cantines très spécialisées qui commencent à concurrencer les restos traditionnels, jusqu'à parfois même les ringardiser,  en proposant une cuisine avant-gardiste et savoureuse à des prix raisonnables, avec en bonus le supplément d'âme...


Street Bangkok, mon QG
     J'ai un donc peu déserté les adresses traditionnelles pour cette nouvelle approche street food fortement typée, et décidé d'écrire un petit article pour partager mes coups de cœur du moment. Pour commencer un petit food trip depuis SAaM le Corréen jusqu'au Street Bangkok mon QG, en passant par les tapas iodés de l'Avant Comptoir et les lanternes en papier du Kodawari, on verra les découvertes par la suite, au fil de l'eau et du saké... 

Le SAaM, escapade au Pays du Matin Calme

   Situé aux abords du canal Saint Martin, le SAaM est une cantine street food coréenne spécialisée dans les baos, ces brioches vapeurs à tout et n'importe quoi (poitrine de porc, poulet frit,  merlu etc...). Déco minimaliste et décalée, cuisine ouverte, une fois à l'intérieur vous n'être plus à Paris

SAaM, les cuisines ouvertes où l'on voit parfois de grandes flammes
    Au delà des baos on peut trouver dans la carte du soir d'autres spécialités dont les fameux bibimbaps. Coté boissons pour accompagner on peut trouver la Hite la bière made in Corée.

Baos
      Attention le SAaM a gagné un prix du Fooding street food donc il y a pas mal de monde, et comme c'est tout petit il peut y avoir entre 15 et 30 minutes d'attente. Le service 100% made in Corée a l'habitude et gère assez bien la clientèle qui attend dans la rue en inscrivant les noms sur un cahier et en sortant appeler quand une table se libère. 

La Hite, brassée à Séoul
     Une adresse intéressante et surtout très dépaysante.

    Le SAam, 59 bis Rue de Lancry, Paris 10; le Facebook ici 
          
Kodawari, des airs de Ponto-chô

    C'est la nouvelle adresse pour les amateurs de Ramens,  les soupes de nouilles (bien se relire quand on écrit soupe de nouilles) ultra populaires au Japon. Contrairement aux autres gargotes nippones regroupées autour de la rue Saint Anne, Kodawari a décidé de franchir le Rubicon et de s'installer rive gauche au cœur de Saint germain des Près.

Une ambiance Yokocho
   Ayant passé mon 36, 40, 46 ième anniversaire en début d'année dans une cantine de Ponto-cho à Kyoto, j'ai été immédiatement ramené là bas en pénétrant dans cette cantine décorée comme une Yokocho, ces ruelles japonaises typiques où se succèdent les minuscules gargotes.


    Comme souvent ici la carte est réduite à l'essentiel : 4 entrées (2,5€), 4 Ramens (12€) et dans mon souvenir un dessert. Pour patienter on peut commander des mojitos au sake, original.

Ramen Tafraiz
Un peu d'évasion
   Comme toujours ici dès qu'un truc sympa ouvre tout Paris débarque, allez y 15 minutes avant le début du service (ouverture à à 19h), vous aurez déjà 10 mètres de queue mais comme il y a deux étages vous pourrez rentrer avec le premier service. Merci au passage à Maddy et Jenny pour m'avoir fait découvrir le lieu. 

A peine ouvert gros succès
     Si vous arrivez plus tard il faudra être un peu patient, le lieu est victime de son succès.

    Kodawari Ramen29 rue Mazarine, Paris 6, le site web ici.

Avant Comptoir de la Mer, tapas iodés

    La dernière découverte en date (d'hier) est encore un primé, l'Avant Comptoir se définit comme bar à miam "coude à coude" qui revisite (parlé M6) les tapas en proposant des assiettes de la mer très créatives entre 8 et 20 euros.

Avant Comptoir de la Mer
   Ici on mange debout accoudé au zinc, la carte est au plafond, attention on se laisse vite griser et la facture peut être aussi salée que la mer morte, ce qui un comble pour un restau seafood.

Carte suspendue
C'est le moment d'y aller pour éviter la foule
   L'accueil est très sympa et les assiettes sont tops, mention pour le tartare de thon avec framboise, sarrazin et coriandre... il y a a l'embarras du choix. 

Fais peter le beurre j'attaque le régime

   C'est le genre de lieu qui quand il est plein doit aider à sociabiliser... ou à se disputer en fonction de l'heure avancée et des humeurs éthérées. Coté vin au passage il y a aussi une carte hallucinante, les prix sont marqués au feutre sur les bouteilles, et on paye le verre au prorata.

" Peu importe le flacon...
...il faut partir à point"

  Si vous passez vers Odeon vous pouvez toujours vous arrêter pour un ti en-cas de la mer avec un bon verre de blanc.

   L'Avant Comptoir de la Mer, 3 carrefour de l'Odéon, Paris 6.


Street Bangkok Bastille, nouveau QG
  
      Niché au cœur de Bastille, Street Bangkok reste mon vrai coup de cœur et j'y passe régulièrement depuis son ouverture. Son grand frère situé au bord du canal Saint Martin ayant gagné lui aussi un prix Fooding, les propriétaires ont décidé d'en ouvrir un second et comme souvent c'est le petit dernier qui est chouchouté.

Ambiance psychédélique, loin des restos thaïs traditionnels
    Ici aussi la carte est minimalistes, 3 plats froids , 5 plats chauds, un curry  du jour et deux desserts. Les plats vont de 10 à 15 €, et franchement ils sont tous savoureux.


Street food
En plat froid le porc croustillant, 10 euros, une tuerie
     Ici pas de vaisselle, les plats sont servis dans des boites en carton, les couverts sont en bois, pas de baguette car en Thaïlande on mange avec fourchette et cuillère comme chez nous. 

Lampes bouteilles de Singha beer, un must
     Déco un peu post apocalyptique, bande son rap US des années 90, toilettes psychédéliques, on est loin de l'image d'Epinal des cantines thaïs traditionnelles.


Toilettes ambiance LSD
    Attention éviter les plans dragouilles car comme certains plats sont très relevés (bien regarder la carte) on a vite tous le nez qui coule; ce qui est drôle mais pas super sexy.


Street Bangkok
   L'accueil est super sympa, faut pas s'offusquer les serveurs peuvent devenir très familiers très vite. Attention il y a deux Street Bangkok, celui ci est bien à Bastille (petit clin d'œil)

  Street Bangkok - 13 rue de la Roquette, Paris 11.

  Voilà mes quatre derniers coups de cœurs, si d'aventure j'en découvre d'autres qui méritent je les compilerai ici.

   Bonne soirée

    N.

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