vendredi 13 avril 2018

De Bangkok à Chiang Mai

   "Bangkok, oriental setting and the city dont know..." Attaquer un article sur Bangkok avec le tube de Murray Head c'est un peu comme débuter un exposé ou une disserte par un proverbe, ça mérite presque la prison ferme. Je ne vais pas écrire une énième chronique sur Bangkok que j'ai visitée à plusieurs reprises, mais plutôt revenir sur quelques points qui font à mon sens le charme de la cité des dieux


Bhoudda bar
 
         Cité dont le nom court thaï est Krungtep, et j'offre au passage un thaï mojito au premier ou à la première qui saura me sortir de tête la traduction française de son nom complet... Mes quelques visites au pays du sourire m'amènent à penser que le plus important ici n'est toutefois pas ce qu'il y a à faire, mais dans quel état d'esprit le faire, nous y reviendrons plus loin.

Si même lui a compris...

 He said captain, I said Wat

     Un des attraits de la Thailande reste ses temples bouddhiques, les fameux Wats qui sont à la fois des lieux de vie, de fêtes, et de méditation. A chaque fois que je pose mes bagages à Bangkok je rends une petite visite à mon préféré, le Wat Pho, et son immense bouddha couché.

Un bouddha de...45mètres
   Pourquoi celui ci alors que tous se ressemblent diront certains ? C'est sans doute là la subtilité de la chose. J'ai profité de mon passage pour aller découvrir les Wat Arun et Wat Saket (jeux de mots chelous genre "Wat machin" interdits) qui complètent la longue liste de ceux que je connaissais déjà, mais si vous devez n'en visiter qu'un foncez au Wat Pho, en plus le temple héberge sans doute la meilleure école de massage thai du pays (attention c'est physique).
 
Wat Arun, l'un des rares temples sur lequel on peut grimper (si par 40° on en a le courage... et la capacité)
Wat Saket, la jungle à Bangkok
    Au passage les massages thais qui ont en france une réputation sulfureuse sont la plupart du temps très sérieux et très encadrés, celui qui se pointe à l'école du Wat Pho en espérant autre chose qu'un massage traditionnel risque de se faire masser... par la fenêtre.
 
Masseuse du Pimmalai, une institution entre Onnut en Bang Chak

   Une ville de klongs

     Bangkok en superficie c'est 15 fois Paris, mais avec un fantastique sky train qui ne peut donner que ce qu'il a, c'est à dire deux lignes. Aussi lorsqu'on on se déplace on essaye d'aller au plus loin avec les transports en commun, puis c'est le système D pour finir sa course. L'un des moyens de transport assez original et fun pour finir son trajet est les nombreux bateaux qui sillonnent les klongs, ces canaux qui quadrillent Bangkok. Les débarcadères sont très mal indiqués, les bateaux arrivent à toute vitesse et s'arrêtent à peine pour charger, les premières fois c'est un peu flippant on a peur de se retrouver à la baille
 
Il faut vite grimper dès que le bateau touche le ponton
Le bateau nbombarde sur les klongs

   Comme c'est un moyen de transport pour les thais le prix est en fonction, autour de 25 centimes d'euro le trajet. Et si Sky Train/Métro + bateau ne suffisent pas, il reste encore les tuk-tuk et autres moto-taxis pour arriver à bon port.
 

La thai attitude...

   
     Je crois que le plus important quand on vient en Thailande c'est de se mettre sur la bonne fréquence. Qu'on l'appelle "slow down life", "easy going" ou je ne sais quoi, ici on se prend pas trop la tête et tout fini par tomber en marche de peu qu'on ait saisi les codes et qu'on se comporte comme des invités respectueux, pas comme si on était chez nous.
 
With or wihout bass
    Je me rappelle de ce concert dans un pub désuet où le duo guitariste/batteur s'escrimait sur des airs necessitant visiblement d'avantage d'instruments. Après trente minutes un gars arrive à la cool et se branche, à priori le second guitariste mais aussi chanteur, un peu en retard, et là le concert prend une autre tournure même il manque toujours la ligne de basse.

La bière éléphant qui n'a jamais vraiment le même degré
     Un peu plus tard le groupe annonce qu'il termine le concert en attaquant "Smoke on the water", le morceau par excellence où les instruments entrent en scène les un après les autres; et au moment où la basse est censée démarrer toujours pas de bassiste... On se dit que c'est dommage quand, au milieu du morceau, un bassiste débarque d'on ne sait où, se branche, et termine. On imagine la gueule du patron de la guiness tavern à Paris si un groupe lui fait ce coup là, mais ici au fond c'est pas si grave et si les gens ont passé du bon temps, c'est ça qui compte... Certains de nos voisins européens qui aiment les cadres doivent parfois se prendre des suées ici, moi j'adore..
 

Direction Chiang mai, Songkran festival

    Après quelques jours à Bangkok direction le nord, Chiang Mai, épicentre de la Songkran le nouvel an thai.

Flying Thai Smile
    Chiang Mai c'est la capitale culturelle du pays, et comme d'habitude les habitants pressés de faire la fête n'ont pas attendu le kick-off officiel pour commencer les festivités.

Sawadee pee mai
   Les munitions sont déjà sur les trottoirs, et on a juste un créneau le matin pour aller visiter un peu car dès la fin de la matinée c'est la fête de l'eau dans tous les quartiers.

Un petit créneau le matin pour aller balader dans les temples
   La tradition qui consiste à envoyer un peu d'eau sur les passants pour souhaiter la bonne année s'est un peu transformée au fil des années...


Les thais attendent les farangs le pied ferme
Toujours dans la bonne humeur
Troisième Songkran pour mon appareil photo et toujours vivant 
  C'est parti pour quelques jours de célébrations du nouvel an thai entre locaux et touristes venus communier dans un immense water festival.

   Khop Khun Khap

   N.

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